
Depuis 1992, l’ensemble Diabolus in Musica explore l’immense répertoire des musiques du Moyen Âge. Sous la direction artistique de Nicolas Sansarlat depuis 2022, et auparavant sous celle d’Antoine Guerber pendant 30 ans, les musiciens de Diabolus in Musica n’ont cessé de partager et mettre en lumière avec excellence la beauté d’un art musical resplendissant et étonnant.
Avec une affinité pour le répertoire de l’école de Notre-Dame et celui des trouvères, la vitalité de l’ensemble se nourrit tout autant de découvertes d’œuvres musicales inédites que des grandes pages du répertoire médiéval. Les nombreuses collaborations artistiques, la riche discographie, la reconnaissance en France et à l’international ont fait de Diabolus in Musica un pilier de la musique médiévale aujourd’hui.
L’ensemble accorde une place importante à la pédagogie en menant des interventions diverses dans les établissements scolaires. Il s’attache également à transmettre sa passion lors de soirées médiévales à thème – les « Medieval Happi Houre » – avec un public toujours plus large.

Fort de ses riches études musicales et aventures artistiques, Nicolas Sansarlat s’est épanoui dans la musique ancienne par la pratique de nombreux instruments. Il parcourt les chants d’une musique qui interroge le passé et le présent, où le non écrit et l’écrit fusionnent pour faire jaillir l’intelligence et le geste musical. C’est avec beaucoup d’humilité et de bonheur qu’il reçoit les clefs de l’ensemble Diabolus in Musica pour poursuivre le partage d’une musique destinée à l’élévation, la compréhension et l’émotion.
Un ensemble soucieux de l’environnement
Et pour cause. Diabolus n’est pas énergivore ! Pas de micro ni de projections sonores ou visuelles et encore moins d’effets spéciaux, nos musiciens se déplacent en transport en commun, avec leur voix ou leurs instruments anciens. Les besoins en moyens techniques sur les contrats de cession sont limités à leurs plus simples expressions : de l’eau, des tabourets et une lumière suffisante. L’ensemble Diabolus in Musica est sensible à la question environnementale dans l’impact de ses activités. La structure Diabolus in Musica est membre de l’association ARVIVA (Arts Vivants, Arts Durables) qui regroupe des acteurs du monde du spectacle pour interroger les pratiques des métiers du spectacle afin d’améliorer leur impact sur l’environnement, et de les changer pour transformer nos modèles. Pour les transports, les salariés permanents se déplacent à vélo ou en bus sur leur lieu de travail, et le télétravail est pratiqué dès que cela est possible. Pour les artistes, le train est le moyen de transport le plus largement utilisé. Les lieux de répétitions sont choisis de manière à minimiser au maximum les transports, à savoir au plus proche de la majorité des artistes employés sur chaque projet. Désormais l’avion n’est utilisé que pour un seul projet international par an. Ce projet international annuel ne se résume pas à un seul concert mais plusieurs, et s’enrichit d’actions culturelles pour bonifier cet unique voyage.
L’adoption de principes écologiques fait sens à Diabolus in Musica : tri des déchets au bureau, achat de gourdes pour chaque artiste avec refus de bouteilles plastiques dans les projets, feuilles de routes des projets mentionnant des petits gestes responsables et des adresses proches de chaque lieu de travail.